Communiqué du 15 juillet 2025
L’Assemblée nationale a finalement adopté la loi Duplomb, loi qu’il faut plutôt dénommer loi Poison. En effet, à l’image de la réintroduction de l’acétamipride, un néonicotinoïde reconnu pour ses effets délétères sur les insectes pollinisateurs, cette loi constitue une régression environnementale à contre-courant des enjeux de la sauvegarde de la biodiversité, des sols, de l’eau et de la santé humaine. De plus, elle bafoue les données de la science lesquelles doivent pourtant éclairer les politiques publiques. La loi Poison a été clairement dictée par l’agro-industrie et la FNSEA avec la complicité du gouvernement qui ose piétiner les principes constitutionnels de non-régression, de précaution et de prévention environnementale.
Et pourtant face à la loi Poison, il y a 83 % des Françaises et Français opposés au retour des néonicotinoïdes, comme des milliers de citoyennes et citoyens mobilisés en juin, et plus de 280 000 interpellations adressées à l’ensemble des députés les incitant à voter contre, sans compter les mobilisations des nombreuses associations environnementales et de malades victimes des pesticides et du monde médical.
Le combat doit se poursuivre avec tous les outils démocratiques. En ce sens, le groupe des députés écologistes a déposé un recours devant le Conseil constitutionnel afin de faire censurer plusieurs dispositions contraires à la Charte de l’environnement.
En lien avec les associations environnementales, les associations de malades, le corps médical, les scientifiques, les agriculteurs bio, je participerai aux actions pour faire tomber cette loi Poison qui est une impasse pour le monde agricole lui-même.