Non à l’implantation d’une boutique Shein à Dijon et à la banalisation de la pédocriminalité

5 Nov 25

Le vendredi 31 octobre, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), organisme rattaché au ministère de l’Économie, a constaté la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique par la plateforme Shein, géant mondial de la fast fashion polluante sur l’ensemble de sa chaine.

Que des produits vecteurs de la pédocriminalité soient proposés à la vente démontre la logique prédatrice de l’ultra libéralisme économique sans aucune limite. Shein représente une grande menace pour nos valeurs fondamentales. Chaque année, plus de 160 000 enfants sont victimes d’actes pédocriminels et l’activité prédatrice de plateformes comme Shein y contribue. 

Malgré les mobilisations citoyennes et associatives, Shein poursuit son expansion grâce à un dumping social et environnemental et des relais dans tous les pays. Ainsi à Dijon, où après une première boutique éphémère s’était installée durant l’été, la marque s’apprête à ouvrir un stand permanent aux Galeries Lafayette. L’installation de Shein ne devrait pas avoir lieu, d’autant plus, après les révélations de la DGCCRF.

Au-delà des récentes révélations, Shein est également responsable de conditions de travail désastreuses, notamment en exploitant massivement les enfants, les femmes et les Ouïghours dans des usines où les droits humains sont violés. La liberté de commercer ne peut s’affranchir des règles sociales et environnementales.

C’est en ce sens que j’interpelle l’État pour qu’il agisse en toute responsabilité pour mettre fin à l’implantation de Shein en France et en Europe, protéger les enfants et la dignité humaine.