Le 27 juillet 2025, Renève a subi un orage d’une très forte intensité : près de 106 millimètres de pluie sont tombés en 20 minutes qui ont provoqué des coulées de boue, endommageant fortement la voirie et plusieurs habitations.
Face à l’ampleur des dommages, Monsieur le Maire a immédiatement demandé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, une démarche que j’ai pleinement soutenue. Ainsi, le 24 octobre, la préfecture de la Côte-d’Or a annoncé la parution de l’arrêté interministériel reconnaissant l’état de catastrophe naturelle pour la commune. Les sinistrés disposent désormais de 30 jours à compter de la date de publication pour déclarer leur sinistre auprès de leur assurance et ainsi bénéficier d’une indemnisation au titre du régime Cat-Nat.
Comment est reconnu l’état de catastrophe naturelle ?
La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle se fait par arrêté interministériel, conformément à l’article L125-1 du Code des assurances. Cet arrêté « détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages couverts par la garantie contre les effets des catastrophes naturelles ». C’est la publication au Journal officiel de cet arrêté qui permet ensuite aux sinistrés d’être indemnisés au titre du régime « Cat-Nat ».
Des phénomènes amenés à se multiplier
Avec le réchauffement climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient et gagnent en intensité. La Côte-d’Or n’est pas épargnée : notre territoire est désormais exposé à des risques croissants d’inondation, de sécheresse, de retrait-gonflement des sols argileux ou encore de feux de forêt.
Les scientifiques sont unanimes : ces catastrophes vont s’intensifier si rien n’est fait pour l’atténuation du changement climatique. Depuis 1950, leur fréquence a presque quadruplé, passant d’un événement par an entre 1950 et 1996 à près de quatre par an entre 1997 et 2017.
Il est essentiel et urgent d’agir pour limiter les effets du réchauffement climatique afin de protéger nos territoires, nos habitations et nos concitoyens.

